Orchestre National des Pays de la Loire

L’ONPL invite David Molard Soriano pour la direction de ce concert autour de Schubert, avec Thomas Lefort au violon.

Directeur artistique & musical de l’Orchestre des Jeunes d’Île-de-France, David Molard Soriano a été chef assistant de l’Orchestre de Paris puis de l’Orchestre national de France. Au cours de la saison 2020/21, il a fait ses débuts à l’Orchestre national de Bretagne ainsi qu’à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse.

Thomas Lefort débute le violon dès l’âge de quatre ans et fait ses débuts sur scène en soliste très tôt. À douze ans, il remporte son premier concours international en Italie et se produit pour la première fois avec orchestre. Il obtient plusieurs prix au Concours International Ginette Neveu, au Concours International Rodolfo Lipizer, Premier Grand Prix au Concours Un Violon sur le Sable, Premier Prix Jeune Talent d’Île-de-France, Prix du Public lors du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes, demi finaliste au Concours International Long-Thibaud Crespin, de la Fondation Banque Populaire et Prix de la Fondation de France. 
Il est, cette année, l’un des six finalistes de la Shanghai Isaac Stern International Violin Competition (SISIVC). 

Oeuvres de Schubert
Symphonie n°8 en si mineur D. 759 “Inachevée”
Rondo pour violon et orchestre en la majeur D. 438

Devenue l’une des pages les plus illustres de l’histoire de la musique, la Symphonie n°8 conserve une part de mystère : ébauchée le 30 octobre 1822, elle est restée inachevée après seulement deux mouvements composés et ne sera révélée au public que quarante années plus tard ; un critique de l’époque, Hanslick, évoque la stupeur et l’émerveillement du public assistant à la création de l’oeuvre à Vienne, sous la direction du grand chef d’orchestre et admirateur de Schubert Johann Herbeck, le 17 décembre 1865. S’émancipant du modèle classique et affirmant sa singularité, la Symphonie n°8 est un chef-d’oeuvre d’inspiration pure : ses silences expressifs, son dramatisme et sa retenue tout à la fois, l’émotion que dégagent ses thèmes la désignent en effet comme l’une des pages les plus emblématiques de Schubert.